5 décembre 1949- 5 décembre 2018 :
Rien de changé…
Le statut de Jérusalem-Capitale
d’Israël toujours d’actualité !
Incroyable mais vrai !
69 longues années après la déclaration du
premier ministre d’alors, Mr Ben Gourion, on peut pratiquement reprendre son
discours ligne par ligne et constater que malheureusement on pourrait réécrire
la même chose !
Un discours qui commençait ainsi :
« Comme vous le savez, l'ONU discute
actuellement de la question de Jérusalem et des lieux saints. » !
Voilà qui commence bien, qu’y a-t-il de différent avec aujourd’hui ?
Une suite présente à l’esprit de tout israélien qui se
respecte et pourrait prétendre de même :
« L’État d’Israël est membre de l’ONU, non
pour des raisons politiques mais en raison de son attachement traditionnel et
profond à la vision de la paix dans le monde et à la fraternité des nations,
prêchées par nos prophètes et acceptées par l’ONU.
Cette adhésion nous
oblige, depuis le podium de la Première Knesset d'Israël, à dire à toutes les
nations réunies à l'ONU et à tous ceux qui aiment la paix et la justice dans le
monde ce qu'il y a dans le cœur d'Israël depuis qu'il est devenu une nation
unie sous le roi David il y a des années en ce qui concerne Jérusalem sa ville
sainte et son attitude envers les lieux saints des autres religions. (Lorsque
nous avons proclamé l’établissement de l’État d’Israël renouvelé, le 14 mai
1948, nous avons déclaré que l’État d’Israël garantirait la liberté de religion
et de conscience, de langue, d’éducation et de culture, préserverait les Lieux
saints de toutes les religions, serait fidèle aux principes de la Charte des
Nations Unies »
Et de le répéter encore comme
pour prouver sa bonne foi :
« En conséquence,
notre délégation auprès de l'ONU a annoncé qu'Israël respecterait tous les
droits existants concernant les lieux saints et les édifices sacrés à
Jérusalem, garantirait la liberté de culte et le libre accès à tous les lieux
saints sous son contrôle, tout en reconnaissant les droits des pèlerins de
toutes les religions. »
Mais un doute d’animer
soudain ce Grand Monsieur :
« En même temps,
nous estimons qu’il convient de déclarer que la Jérusalem juive est une partie
organique et inséparable de l’État d’Israël, tout comme elle fait partie
intégrante de l’histoire et des convictions juives. Jérusalem est le cœur de
l'Etat d'Israël. Nous sommes fiers du fait que Jérusalem soit également sacrée
pour les autres religions et nous donnerons volontiers accès à leurs lieux
saints et leur permettront de vénérer tel que bon leur semble, en coopérant
avec l'ONU pour le garantir. »
Où le discours devient affreuse
vision prémonitoire :
« Nous ne pouvons
cependant pas imaginer que l'ONU essaierait de séparer Jérusalem d'Israël ou de
porter atteinte à la souveraineté d'Israël dans sa capitale éternelle.
Deux fois dans
l'histoire de notre nation, nous avons été chassés de Jérusalem, après avoir
été vaincus lors de guerres acharnées par les forces plus grandes et plus
fortes de Babylone et de Rome. Nos liens avec Jérusalem aujourd'hui ne sont pas
moins profonds qu'au temps de Nebucadnetsar et de Titus Flavius, et lorsque
Jérusalem a été attaquée après le 14 mai 1948, nos vaillants jeunes ont risqué
leur vie pour notre capitale sacrée autant que nos ancêtres l'ont fait à
l'époque. des premier et deuxième temples. »
Quel homme parlerait aujourd’hui
différemment d’il y a 69 ans ?
« Une nation qui,
depuis deux mille cinq cents ans, a fidèlement adhéré au vœu prononcé par les
premiers exilés par les eaux de Babylone de ne pas oublier Jérusalem,
n’acceptera jamais d’être séparée de Jérusalem. La Jérusalem juive n'acceptera
jamais un régime étranger après que des milliers de ses jeunes aient libéré
leur patrie historique pour la troisième fois, rachetant Jérusalem de la
destruction et du vandalisme ».
Qui changerait une ligne à
cette conclusion-réflexion plus actuelle que jamais ?
« Nous ne jugeons
pas l’ONU, qui n’a rien fait lorsque des nations membres de l’ONU ont déclaré
la guerre à sa résolution du 29 novembre 1947, essayant d’empêcher
l’établissement d’Israël par la force, visant à anéantir la population juive de
Terre Sainte Détruisez Jérusalem, la ville sainte du peuple juif.
Si nous n'avions pas pu
résister aux agresseurs qui se sont rebellés contre l'ONU, la Jérusalem juive
aurait été rayée de la surface du globe, la population juive aurait été
éradiquée et l'État d'Israël n'aurait pas vu le jour. Ainsi, nous ne sommes
plus moralement liés par la résolution des Nations Unies du 29 novembre, l'ONU
n'étant pas en mesure de la mettre en œuvre. À notre avis, la décision du 29
novembre concernant Jérusalem est nulle et non avenue.
La tentative de séparer
la Jérusalem juive de l'État d'Israël ne fera pas avancer la cause de la paix
au Moyen-Orient ni à Jérusalem même. Les Israéliens donneront leur vie pour
s'accrocher à Jérusalem, tout comme les Britanniques le feraient pour Londres,
les Russes pour Moscou et les Américains pour Washington. »
Et d’appuyer encore et
encore le trait :
« C'est la première
fois dans l'histoire de ce pays que l'État qui contrôle Jérusalem accepte
volontiers le principe de la surveillance internationale des lieux saints. Ce
n'est pas un hasard si cela a été fait par la nation qui a fait de Jérusalem un
centre internationalement sacré et par le premier gouvernement élu par les
habitants de Jérusalem ».
Ne reste qu’une formule
d’espoir pour « Celui qui ne veut pas désespérer du genre humain ».
« Nous espérons que
les religions qui honorent la sainteté de Jérusalem et les nations qui
partagent notre conviction des principes de paix et de justice honoreront les
droits d'Israël à Jérusalem, tout comme Israël honore celles de toutes les
religions de sa capitale et de son État souverains. »
…………………. Nos respects monsieur Ben Gourion ……………………………………….